Le Togo a réalisé une avancée significative dans le financement de l’éducation cette année. Les autorités ont consacré 213 milliards de francs CFA à des améliorations sectorielles. Cet investissement substantiel représente 89,29 % des 239 milliards de francs CFA initialement prévus dans la loi de finances 2024.
Les chiffres ont été rendus publics la semaine dernière par le ministère chargé de l’Éducation nationale, à l’occasion d’une session d’évaluation de la mise en œuvre du plan. L’allocation de l’année en cours affiche une augmentation notable de 2,7 % par rapport aux 207 milliards de francs CFA investis en 2023.
Les autorités éducatives soulignent cette croissance comme une preuve de la capacité accrue du ministère à mobiliser et utiliser efficacement les ressources pour le développement éducatif systémique. Cette augmentation budgétaire constante reflète la place prioritaire de l’éducation dans le programme de développement national du Togo.
Les partenaires du système éducatif au Togo
Les partenariats internationaux ont joué un rôle crucial dans le financement de ces initiatives éducatives. Parmi les principaux contributeurs figurent la Banque islamique de développement (BID), la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD). Ces collaborations apportent non seulement un soutien financier, mais aussi une précieuse expertise technique, permettant au Togo de mettre en œuvre les meilleures pratiques mondiales dans ses réformes éducatives.
Ce financement a soutenu plusieurs programmes à fort impact dans tout le secteur de l’éducation. Parmi les initiatives clés, citons le Projet d’amélioration de l’accès, de l’équité et de la qualité de l’éducation au Togo (PAAQET) et le Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation de base (PAQEEB), tous deux axés sur le renforcement des apprentissages fondamentaux. L’enseignement secondaire bénéficie de l’attention du Projet d’appui à la réforme du collège (PAREC II), tandis que des programmes ciblés développent l’éducation inclusive dans les préfectures de Mô et de Bassar.
Ces investissements constituent un élément essentiel de la Stratégie nationale de développement du capital humain du Togo, qui reconnaît l’éducation de qualité comme le fondement du progrès socio-économique.
