Une tempête semble se préparer sur la scène politique togolaise. Tikpi Atchadam, leader du Parti national panafricain (PNP), a lancé un puissant message depuis son exil. Il appelle à une journée de deuil national le 13 janvier 2025.
« Le calme avant la tempête »
Dans sa déclaration, Atchadam a comparé la journée de deuil à venir à « le retrait de l’océan avant un tsunami ». Il a exhorté le peuple togolais à se mobiliser pacifiquement autour d’un objectif commun : mettre fin au règne de longue date de la famille Gnassingbé.
« Conclure la lutte de libération sans effusion de sang est possible si, et seulement si, sur tout le territoire national et partout dans la diaspora, nous agissons pacifiquement ensemble, portant une seule et même exigence, le départ de Gnassingbé Faure », a-t-il déclaré.
Le message d’Atchadam est clair : ce mouvement n’a pas pour but de suivre un leader ou un parti. Il s’agit de s’unir dans un seul but : « mettre fin au régime de Faure Gnassingbé, qui a débuté en 2005 après que son père, Gnassingbé Eyadéma, a été au pouvoir pendant 38 ans« .
Pourquoi Tikpi Atchadam a choisi le 13 janvier ?
La date est symbolique. Le 13 janvier marque l’assassinat de Sylvanus Olympio, le premier président du Togo, en 1963. La mort d’Olympio a marqué le début de la dynastie Gnassingbé, qui domine la politique togolaise depuis lors.
En choisissant cette date, Atchadam souhaite honorer la mémoire d’Olympio tout en attirant l’attention mondiale sur la situation politique au Togo.
« Le monde doit être conscient du mouvement pacifique imminent qui exigera le départ de Gnassingbé », a-t-il déclaré.
Malgré son exil de plusieurs années, Tikpi Atchadam reste l’un des plus fervents détracteurs du régime togolais. Son appel à une transition pacifique a résonné auprès des populations locales et de la diaspora.
La question est désormais de savoir si ce « calme avant la tempête » va vraiment déclencher une révolution politique pacifique au Togo.
