Lors d’une réunion tenue à Moscou, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont annoncé la création d’une force militaire conjointe pour mener une lutte coordonnée contre le terrorisme dans la région sahélienne.
Cette initiative, qui bénéficie du soutien explicite de la Russie, représente un tournant significatif dans la coopération sécuritaire des trois pays.
Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, a souligné les résultats positifs obtenus jusqu’à présent et a précisé que cette nouvelle alliance se concentrera sur des domaines clés tels que la défense, la sécurité, la diplomatie et le développement.
La conférence a également vu des critiques acerbes sur l’Ukraine, accusée de soutenir le terrorisme dans cette région. Les responsables de l’AES ont catégoriquement désigné l’Ukraine comme un « État terroriste », en réponse à des allégations concernant des attaques menées par des séparatistes touaregs au Mali.
Parallèlement à ces accusations, le Niger a annoncé l’ouverture d’une ambassade russe sur son sol, un signe de renforcement des relations bilatérales, tandis que la Russie se propose de faciliter un dialogue constructif entre l’AES et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans un contexte complexe marqué par des tensions régionales.
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