L’Alliance des États du Sahel (AES) renforce ses liens avec la Russie face à un retrait progressif des puissances occidentales, telles que la France et les États-Unis.
Moscou a récemment annoncé son intention de soutenir militairement le Mali, le Niger et le Burkina Faso afin de combattre plus efficacement les groupes djihadistes actifs dans la région.
Lors d’une rencontre à Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a exprimé la volonté de la Russie d’accroître son aide en formant une force conjointe pour l’AES, tout en fournissant des équipements militaires essentiels.
Les pays membres de l’AES, qui ont vu des régimes militaires émerger après des coups d’État entre 2020 et 2023, ont décidé de rompre avec leurs anciens partenaires occidentaux, jugeant les collaborations militaires existantes inadaptées à leurs besoins.
En conséquence, ils ont quitté le « G5 Sahel », affirmant que cette structure n’était plus en phase avec l’urgence de la crise sécuritaire. Pour faire face à la menace grandissante des groupes armés, Bamako, Ouagadougou et Niamey envisagent de créer une force militaire unifiée de 5 000 soldats.
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La situation sécuritaire dans la région, marquée par une explosion des violences et un nombre de victimes alarmant, souligne la nécessité d’une action rapide et coordonnée.