Terrorisme au Burkina Faso : Le JNIM revendique une attaque meurtrière à Sebba

Le 22 janvier, un détachement de l’armée burkinabè basé à Sebba, dans le nord-est du Burkina Faso, a été le théâtre d’une violente attaque attribuée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), un groupe armé lié à al-Qaïda.

Cette assault, qui a duré plusieurs heures, a débuté vers 14 heures et a d’abord ciblé le camp militaire, avant que les assaillants ne pénètrent dans la ville elle-même.

Lire aussi  Drame à Rio : plus de 120 morts lors d'une opération antidrogue ! un record jamais enregistré

Selon des sources locales, l’attaque aurait causé la mort de sept civils, dont une femme et ses quatre enfants, ainsi que d’importants dommages, notamment à la station-service et au centre médical de la localité. En outre, les pertes militaires sont également alarmantes, avec au moins une vingtaine de soldats tués et plusieurs autres portés disparus.

Lire aussi  Tensions au Cameroun : Issa Tchiroma Bakary appelle à trois jours de "villes mortes"

Le JNIM a revendiqué l’attaque tout en déclarant avoir pris le contrôle de la base militaire, bien qu’aucun bilan précis des pertes n’ait été fourni par le groupe lui-même. Pendant ce temps, la junte au pouvoir à Ouagadougou n’a pas encore réagi officiellement à cet incident tragique.

Sebba, en proie à un blocus terroriste depuis plus de deux ans, reçoit ses approvisionnements uniquement par le biais de convois militaires, ce qui exacerbe la precarité de la situation dans cette région déjà fragilisée par la violence.

Lire aussi  À Agbodrafo, les infrastructures changent des vies : le témoignage de Binta Logossou
Rejoins notre chaîne WhatsApp
Moov Buzz