Terrible : La puce d’Elon Musk implantée dans le cerveau d’un humain, rencontre un disfonctionnement
Dans un communiqué de presse publié mercredi 8 mai, la start-up américaine a annoncé que son implant avait perdu de son efficacité quatre mois après avoir été implanté sur le premier patient humain.
Des progrès en vue ? Mercredi 8 mai, Neuralink a annoncé dans un communiqué de presse qu’une partie de sa puce implantée dans le cerveau d’un patient en janvier dernier avait connu une baisse de performance. Pour rappel, l’objectif de cette technologie est de permettre aux tétraplégiques ou aux personnes souffrant de maladies neurologiques de « développer leur potentiel » grâce à une interface technologique avancée.
Le premier patient
En janvier dernier, Noland Arbaugh, 29 ans, est devenu le premier patient humain à être implanté. Le jeune homme était devenu tétraplégique à la suite d’un accident de plongée. Huit ans plus tard, Neuralink a transmis des images du patient jouant aux échecs avec son esprit sur son ordinateur.
Dans un autre communiqué publié en avril, la start-up américaine rassurait le public, indiquant que «l’opération s’était parfaitement déroulée». Ce mercredi et après quatre mois d’utilisation, la société vient d’annoncer une perte d’efficacité de sa puce car «un certain nombre de fils se sont retirés du cerveau, ce qui a entraîné une diminution nette du nombre d’électrodes efficaces».
Pour remédier à ce dysfonctionnement, Neuralink a expliqué avoir modifié son algorithme et amélioré les techniques de transmission du signal. Selon la société, le retrait de l’implant a été envisagé, mais finalement abandonné car la santé de Noland Arbaugh n’était pas en danger.
Une puce utilisée au quotidien
Neuralink précise également que son patient utilise la puce environ huit heures par jour en semaine et jusqu’à dix heures pendant son temps libre. « Ce système m’a permis de me reconnecter au monde, à mes amis et à ma famille », a déclaré Noland Arbaugh dans le communiqué de presse. « Je suis maintenant capable de faire des choses pour moi-même comme avant », a-t-il ajouté.
Si Neuralink vise à créer des « humains augmentés » et à apporter un soutien aux patients souffrant d’autisme ou de schizophrénie, son projet soulève un certain nombre de questions éthiques.
Elon Musk souhaite rendre son implant accessible à tous pour mieux communiquer avec les ordinateurs et, selon lui, endiguer la « menace pour notre civilisation » que représente l’intelligence artificielle. Cependant, certaines voix s’élèvent sur la peur de devenir des cyborgs.