La situation politique est tendue, et le gouvernement a pris une mesure drastique en réponse aux manifestations croissantes. Un arrêté interministériel daté du 17 octobre 2025, signé par le Ministre de la Défense et le Ministre de la Sécurité intérieure, interdit toutes les manifestations politiques sur l’ensemble du territoire national pendant une durée de deux mois.
Cette interdiction s’applique sauf pour les événements liés au processus électoral de la présidentielle prévue le 25 octobre 2025. Les autorités avertissent que toute violation de cette mesure entraînera des poursuites judiciaires. Les responsables de l’administration territoriale, ainsi que les forces de sécurité, ont été chargés de faire respecter cette décision.
Cette réaction du gouvernement survient après que le Front Commun, regroupant les principaux partis d’opposition, a organisé des manifestations pour protester contre le rejet des candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam par le Conseil constitutionnel.
Les manifestations, qui ont débuté le 11 octobre, ont déjà conduit à l’arrestation d’environ 700 militants, et des rapports font état de deux décès liés aux événements. Le Procureur de la République a également évoqué des préoccupations concernant des actes de terrorisme, basées sur des messages trouvés sur les téléphones des manifestants interpellés.