Le 4 mars au Soudan du Sud, des affrontements violents se sont poursuivis à Nasir, petite localité du nord-est du pays, où l’armée sud-soudanaise s’est heurtée à des membres de la White Army, une milice fidèle à l’opposant Riek Machar.
Alors même que Machar rejette toute implication dans ces combats, la situation s’est complexifiée avec l’arrestation du lieutenant-général Gabriel Duop Lam, le chef d’état-major des forces de l’opposition, au quartier général militaire de Juba.
Des renforts de sécurité ont été déployés autour de la résidence de Riek Machar, exacerbant les inquiétudes quant à la stabilité de la région. L’armée sud-soudanaise n’a pas encore communiqué sur ces événements, tandis que des porte-parole de Machar signalent que d’autres généraux de l’opposition ont également été appréhendés.
Selon des militants de la société civile, l’arrestation de Duop Lam serait liée à des allégations d’alliance entre les forces de l’opposition et la White Army à Nasir.
Des voix s’élèvent pour appeler les garants de l’accord de paix de 2018 à agir afin de prévenir une nouvelle détérioration de la situation, des tensions croissantes risquant de compromettre l’avenir du processus de paix dans le pays.
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