Un appel à un nouveau rassemblement a été lancé par des partis politiques pour le 9 mai, après que la manifestation prévue le 3 mai ait été interrompue par des individus proches des autorités de transition et par des interventions policières.
La contestation, qui s’est manifestée devant le Palais de la culture à Bamako, a donné lieu à des tensions jamais observées auparavant. Les dirigeants politiques, unis, ont décidé de maintenir la pression contre leur dissolution annoncée et d’exiger la fin de la période de transition, tout en appelant au retour à l’ordre constitutionnel.
Le rassemblement est prévu à 14 heures devant le monument de l’indépendance, un lieu chargé d’histoire pour les luttes du peuple malien. Les leaders politiques se préparent à intensifier leur mobilisation en rassemblant d’autres acteurs, tels que des membres de la société civile et des figures religieuses.
Bien que la possibilité d’une interdiction par le régime militaire soit élevée, ces responsables demeurent déterminés à respecter la légalité et à éviter la violence.
Parallèlement, ils envisagent des sanctions légales à l’égard des personnalités officielles impliquées dans les perturbations des précédentes manifestations, tout en réaffirmant que le peuple doit prendre son destin en main. La dynamique attendue pour ce nouveau meeting pourrait renforcer la cohésion des partis face à un régime jugé fébrile.
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