Lomé Actu, 20 juin 2024- La Commission nationale des droits humains (CNDH) du Burkina Faso, une institution publique indépendante chargée de promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme, a récemment exprimé des préoccupations quant à la situation des droits de l’homme dans le pays.
Dans un contexte marqué par le silence et la terreur, la voix de la CNDH résonne comme l’une des rares instances à parler ouvertement des difficultés rencontrées au Burkina Faso.
La CNDH s’inquiète notamment de la montée du discours de haine, des arrestations et enlèvements extrajudiciaires, du non-respect des décisions de justice et de la remise en cause des droits des travailleurs.
Face à ces défis, l’organisation appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour remédier à ces violations et exhorte le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition, à garantir l’indépendance de la justice.
Ce rapport alarmant de la CNDH met en lumière les défis urgents auxquels est confronté le Burkina Faso dans un contexte marqué par l’insécurité et la crise politique.
