La communauté musulmane togolaise se prépare pour l’Aïd el-Adha (Tabaski), mais les inquiétudes concernant la flambée des prix des moutons assombrissent la période des fêtes.
Les fidèles de tout le pays attendent toujours l’annonce officielle de la date de la célébration. Cela dépend de l’observation lunaire, mais l’activité sur les marchés s’est déjà intensifiée.
La signification de la Tabaski
La fête commémore la volonté du prophète Abraham de sacrifier son fils en signe d’obéissance à Dieu, avant que l’intervention divine ne remplace l’enfant par un mouton. Conformément à la tradition, les familles musulmanes sacrifient des moutons, des chèvres ou des bovins et partagent la viande avec leurs proches, leurs voisins et les plus démunis.
Republic Of Togo rapporte que les marchés aux moutons de Lomé et d’autres villes sont animés, mais les acheteurs sont confrontés à des hausses de prix vertigineuses. Cette flambée des prix a mis de nombreuses familles en difficulté pour payer ce sacrifice rituel essentiel.
La flambée des prix est due à plusieurs facteurs, notamment une production locale de moutons insuffisante, des importations perturbées en provenance des pays du Sahel en raison des risques sécuritaires et des coûts de transport élevés et des obstacles logistiques
Republic of Togo indique que le Togo a produit 2,24 millions de moutons et 6,36 millions de chèvres en 2024. Bien que le gouvernement vise à porter ces chiffres à 2,37 millions et 6,87 millions respectivement d’ici 2025, l’autosuffisance reste difficile à atteindre.
Pour l’instant, de nombreux musulmans togolais sont confrontés à des choix difficiles alors qu’ils s’efforcent de préserver les traditions de la Tabaski dans un contexte de hausse des coûts.
Avec Republic Of Togo