Lors d’un entretien avec la chaîne Al-Arabiya, le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh a estimé que la tenue de nouvelles élections en Syrie pourrait nécessiter jusqu’à quatre ans, en raison du processus complexe de révision constitutionnelle qu’il a engagé.
Cette réforme vise à garantir la liberté d’expression, les droits des femmes et des minorités, et à instaurer un climat favorable à la démocratie. Al-Chareh, ancien chef de l’organisation islamiste HTS, désormais au pouvoir après une offensive éclair à Damas, a également évoqué la dissolution prochaine de son groupe et a réclamé la levée des sanctions internationales.
Selon lui, ces mesures, imposées sous le régime de Bachar el-Assad, n’ont plus lieu d’être et freinent la reconstruction du pays. Dans ses déclarations, Ahmad al-Chareh a adressé plusieurs messages à la communauté internationale, en particulier aux États-Unis, appelant leur futur président, Donald Trump, à soutenir la Syrie dans sa reconstruction.
Il a également sollicité le respect de la souveraineté syrienne par la Russie et l’Iran, tout en soulignant leur rôle stratégique dans la région. Enfin, il a proposé une intégration des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans une future armée nationale, tout en insistant sur le fait que les armes devraient être exclusivement sous contrôle étatique.
Ces annonces, suivies de près par les Syriens, suscitent des réactions partagées entre optimisme et impatience au sein de la population.
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