Des informations circulent sur la libération de Sylvia Bongo, ancienne première dame, et de son fils, Noureddin Bongo, qui auraient quitté leur cellule après 19 mois d’incarcération.
Bien que le gouvernement n’ait pas encore officiellement confirmé ces nouvelles, plusieurs sources judiciaires ont corroboré qu’ils ont été transférés à leur résidence familiale à La Sablière, où ils retrouvent l’ex-président Ali Bongo.
Malgré ce changement de situation, ils sont soumis à une assignation à résidence, ce qui signifie qu’ils restent sous surveillance et doivent être disponibles pour les autorités judiciaires gabonaises.
Cette évolution intervient après l’investiture du nouveau président, Brice Clotaire Oligui Ngema, et suite à une recommandation de l’Union africaine qui appelait à la libération immédiate des deux Bongo. Toutefois, ils font face à plusieurs accusations graves, telles que le détournement de fonds publics et le blanchiment d’argent.
Les avocats de Sylvia et Noureddin Bongo ont dénoncé les conditions difficiles de leur détention à la prison centrale de Libreville, soulignant ainsi les enjeux complexes entourant cette affaire au sein du paysage politique gabonais.
