Le Sénégal a connu une élection présidentielle marquante, couronnant Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition, d’une victoire sans précédent dès le premier tour avec 54 % des voix.
Sa campagne était centrée sur la promesse d’une rupture avec les pratiques passées, notamment en matière de lutte contre la corruption. Depuis son arrivée au pouvoir, le nouveau président a entrepris des réformes significatives, telles que la réduction des dépenses de l’État et la mise en place d’audits sur la gestion financière.
Selon le politologue Moussa Diaw, cette volonté d’établir une transparence dans la gouvernance a présidé à ce changement, symbolisant une phrase de responsabilité gouvernementale sans précédent.
Cependant, cette transition s’avère complexe, car le pays est confronté à une dette publique alarmante, représentant presque 100 % du PIB. Cette situation, inattendue pour le gouvernement, nécessite des ajustements financiers cruciaux qui pourraient impacter les promesses électorales d’amélioration des conditions de vie et de création d’emplois.
L’attente de la population est palpable et des signes d’impatience commencent à émerger, avec des manifestations possibles et des grèves dans divers secteurs. Les défis économiques continuent de peser sur les ambitions du gouvernement, mettant à l’épreuve sa capacité à répondre aux aspirations des Sénégalais.
