Lors de la présentation de son programme économique et social « Jubbanti Koom », le 1er août 2025, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a annoncé une nouvelle mesure : les influenceurs devront désormais déclarer leurs revenus et s’acquitter d’impôts.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté de moderniser le système fiscal en l’adaptant à l’économie numérique, dans un contexte où l’État cherche à augmenter ses recettes face à des défis budgétaires croissants. Le chef du gouvernement a clairement affirmé que les créateurs de contenu ne pourront plus opérer en dehors du cadre fiscal : « Désormais, vous passerez à la caisse », a-t-il lancé.
Jusqu’ici, les influenceurs sénégalais profitaient d’un vide juridique, tirant des revenus parfois importants via des partenariats, contenus sponsorisés ou placements de produits, sans pour autant être soumis à une quelconque obligation fiscale.
Le gouvernement veut désormais intégrer cette activité florissante dans les circuits officiels de taxation, considérant cette absence de réglementation comme une perte majeure pour les finances publiques. La fiscalisation de ce secteur marque un tournant dans la gestion économique numérique du pays.
