Lomé Actu, 14 septembre 2024- Le président Bassirou Diomaye Faye, en dissolvant un Parlement considéré comme opposant, espère remodeler le paysage politique sénégalais pour que les électeurs lui confèrent les ressources nécessaires à la réalisation de ses réformes.
Les élections législatives anticipées, programmées pour le 17 novembre, laissent cependant peu de temps aux partis pour se préparer. Ce contexte de précipitation nécessite des ajustements, notamment la suspension du système de parrainage des candidatures, forçant ainsi le gouvernement et l’opposition à s’organiser rapidement pour mener campagne.
Du côté de l’opposition, une situation délicate prévaut. Après sa défaite aux élections présidentielles et la dissolution de sa coalition historique, le besoin d’un leadership renouvelé se fait pressant. Les récents changements, comme la création d’un nouveau parti par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, compliquent encore le tableau, car les propositions concrètes se font attendre.
Pendant ce temps, le parti au pouvoir, le Pastef, bénéficie d’un soutien significatif, mais des alliances seront essentielles pour atteindre ses objectifs. La confiance placée par le gouvernement dans le ministère de l’Intérieur pour faciliter ce processus electoral semble bien fragile, tant les défis étant à la fois grands et multiples.
