Au Sénégal, une rumeur surprenante a émergé après la mort de Moustapha Ba, ancien ministre des Finances, décédé à Paris le 4 novembre. Le procureur de la République a déclaré que les résultats d’une autopsie avaient révélé des éléments suggérant une « mort non naturelle, » ce qui a conduit à un report de ses obsèques, initialement prévues pour le 10 novembre.
Ce report a été décidé afin de permettre de nouvelles investigations sur les circonstances de son décès. Fait notable, la demande d’autopsie n’a pas été initiée par la famille, mais plutôt par le procureur qui s’est autosaisi de l’affaire, suivant les dispositions légales en vigueur.
À ce jour, les raisons précises motivant cette autopsie restent floues, bien que des renseignements recueillis aient provoqué un besoin d’éclaircissement par les autorités. La famille de Moustapha Ba, pour sa part, reste fermement persuadée que sa mort est naturelle, un point de vue soutenu par l’un de ses avocats, Me Elhadj Moustapha Diouf.
Ce dernier a exprimé son étonnement face à la procédure engagée par le procureur en soulignant que le certificat de décès établi en France ne signalait aucune anomalie.
Les avocats de la famille s’attendent à être informés des prochaines étapes de l’enquête lors de la réunion prévue avec le procureur, alors que cette affaire soulève des interrogations tant sur les circonstances entourant le décès que sur les motivations derrière l’initiative du parquet.
