Scandale pétrolier en Centrafrique : Le gouvernement riposte aux accusations de la société civile

Lomé Actu, 05 octobre 2024- Suite à la publication troublante d’un rapport du Groupe de travail de la société civile (GTSC) qui dénonce la gestion du secteur des hydrocarbures en République centrafricaine comme étant « mafieuse », le ministre des Hydrocarbures, Arthur Bertrand Piri, a vivement réagi.

Le rapport critique le monopole d’importation établi par le gouvernement avec la société camerounaise Neptune Oil et remet en cause la transparence sur les prix des carburants, tout en pointant du doigt l’inefficacité du comité chargé de lutter contre la contrebande.

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En réponse, Piri accuse le GTSC d’être proche de l’opposition et de véhiculer une image négative du gouvernement sans fondement. Pour expliquer la situation actuelle, le ministre a clarifié que Neptune Oil est entrée sur le marché centrafricain à l’initiative de Tamoil, qui avait remplacé Total dans un contexte de désorganisation.

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Selon lui, Tamoil a connu des problèmes financiers graves, ayant accumulé une dette de 8 milliards de francs CFA, ce qui a conduit à des pénuries dans les stations-service.

Piri assure que depuis que Neptune a directement pris en charge les approvisionnements, la pénurie a été résorbée et souligne que Tamoil ne dispose pas de l’agrément nécessaire pour opérer, énonçant des allégations de mauvaise gestion et de non-paiement envers ses partenaires.

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