Dans la nuit du 19 au 20 mars, les deux frères de l’ex-Premier ministre centrafricain Henri-Marie Dondra, Christian et Eusèbe Dondra, ont été arrêtés par des agents de l’Office central de répression du banditisme (OCRB).
Selon le parquet, cette interpellation est liée à une enquête sur un projet d’assassinat ciblant le président Faustin-Archange Touadéra et l’un de ses conseillers, avec des allégations évoquant un complot d’empoisonnement utilisant des cigares et une bouteille de whisky.
Cependant, les proches des inculpés dénoncent une manœuvre politique, arguant que ces arrestations surviennent alors qu’Henri-Marie Dondra envisage de se présenter à la prochaine élection présidentielle en décembre.
Les arrestations ont suscité de vives réactions, suscitant des manifestations devant les bureaux de l’OCRB, où la famille Dondra a exigé la libération immédiate de Christian, notaire, et d’Eusèbe, cadre au ministère des Finances.
Henri-Marie Dondra a qualifié ces actions d’arbitraires et illégales, soulignant que l’interpellation a eu lieu après minuit.
Tandis que le parquet présente ces arrestations comme une réponse nécessaire à une menace contre l’ordre constitutionnel, l’entourage de l’ancien Premier ministre y voit une machination destinée à entraver sa candidature à la présidence, amplifiant les tensions politiques déjà présentes en Centrafrique.
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