Lomé, 21 mars 2024 (Lomé Actu) – La capitale togolaise est devenue l’épicentre d’une rencontre régionale cruciale. Depuis le lundi 18 mars, des experts de 13 pays africains se sont réunis pour débattre d’une question urgente : la qualité des équipements médicaux.
C’est une initiative de l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) en collaboration avec l’Agence togolaise de normalisation (ATN), organe technique de la Haute Autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE). Cette réunion vise à harmoniser les normes pharmaceutiques sur l’ensemble du continent.
Élever les normes en matière de soins de santé
Le conclave s’achève jeudi 21 mars. Elle revêt une importance considérable. Sa mission ? Favoriser l’élaboration de réglementations techniques équivalentes entre les pays africains, afin de stimuler le commerce des produits du secteur de la santé. Mais il ne s’agit pas seulement de paperasse, il s’agit de vies.
Des aiguilles et seringues aux cathéters, en passant par les tensiomètres, les stéthoscopes, les scanners et les appareils d’IRM, la qualité de ces outils est primordiale. En effet, ils constituent la base de diagnostics précis et de traitements efficaces. Comme le dit si bien Essot’na Héyou Bodjona, directeur général de l’ATN, « leur qualité a un impact direct sur le bien-être du patient ».
Un engagement national
Ces dernières années, le Togo a fait des progrès considérables en matière de qualité des soins de santé. L’adoption d’une politique nationale souligne l’engagement du pays à fournir des services de qualité.
Au cours de la conférence, les experts togolais ont donc collaboré avec leurs homologues africains, afin de s’assurer que la voie vers l’excellence reste claire.
