Rwanda : Faure Gnassingbé aperçu dans une Range Rover conduite personnellement par Paul Kagamé (VIDEO)

En matière de diplomatie, il faut parfois faire moins, c’est mieux. C’est exactement ce qu’ont démontré les présidents Paul Kagamé et Faure Essozimna Gnassingbé lors de la visite officielle de ce dernier au Rwanda ce week-end.

Pas de cortèges clinquants, pas de fanfare inutile, juste un geste simple et significatif lorsque le président rwandais Paul Kagame a personnellement conduit son homologue togolais à l’aéroport. Voilà comment faire une entrée remarquée !

Un agenda bien chargé

Cette visite de deux jours, qui a débuté le 18 janvier, marque le premier voyage officiel de l’année du président Gnassingbé et son retour au Rwanda depuis qu’il a assisté à l’investiture du président Kagame en août 2024. L’ordre du jour ? Renforcer les liens, partager des idées et explorer de nouvelles pistes de collaboration entre les deux nations.

Dès son arrivée, le dirigeant togolais s’est lancé directement dans une rencontre en tête-à-tête avec Kagame. Les discussions ont porté sur les partenariats bilatéraux, les questions régionales et le développement du continent. Les deux pays partagent une vision commune du progrès et cette visite visait à porter ce partenariat à un niveau supérieur.

Des secteurs clés tels que l’économie numérique, l’énergie, le commerce, l’agriculture et les transports ont été mis en avant comme domaines de coopération plus approfondie. L’objectif ? Diversifier et consolider les relations entre le Togo et le Rwanda, deux nations qui pèsent lourd dans le paysage du développement de l’Afrique.

Faure Gnassingbé et Paul Kagamé renforcent leurs liens

Le 19 janvier, les deux présidents se sont à nouveau rencontrés au village d’Urugwiro, où ils ont tenu des entretiens à huis clos avant de rejoindre leurs délégations pour des discussions bilatérales plus larges. La visite n’était pas seulement une question de formalités : c’était l’occasion de renforcer les liens existants et d’explorer de nouvelles opportunités de croissance mutuelle.

Ce qui ressort le plus, cependant, c’est la simplicité et la sincérité de la visite. Pas de cortège de 50 voitures, pas de bruit inutile, juste deux dirigeants concentrés sur ce qui compte : le progrès pour leur peuple. C’est une approche rafraîchissante de la diplomatie dans un monde souvent dominé par le faste et les circonstances.