Le sergent-chef Gordon Black, un soldat américain, a été arrêté à Vladivostok, en Russie, à la suite d’allégations de vol. L’incident a déclenché un dialogue international complexe. En effet, M. Black n’était pas en service officiel au moment de son arrestation.
En poste en Corée du Sud, il s’est rendu en Russie de son propre chef pour rencontrer une femme avec laquelle il entretenait une relation amoureuse. Le tribunal de district de Pervomaisky, à Vladivostok, a ordonné la détention de M. Black jusqu’au 2 juillet, en raison de la gravité des accusations portées contre lui.
Un soldat américain accusé de vol à Vladivostok
La décision du tribunal vise à s’assurer que M. Black ne se soustrait pas à la procédure judiciaire, compte tenu du « préjudice important » causé à la victime présumée, désignée sous le nom de « citoyen T ». La nature des biens volés et les circonstances du vol n’ont pas été révélées.
Les autorités russes se sont empressées de préciser que la détention de M. Black n’était pas motivée par des considérations politiques. Le bureau du ministère russe des affaires étrangères à Vladivostok a indiqué que l’affaire était traitée comme un crime national. Cette affaire se distance donc de toute implication d’espionnage ou d’intrigue politique. Cette position a été corroborée par les rapports de l’agence de presse TASS.
Aux États-Unis, l’arrestation a effectivement suscité des inquiétudes au plus haut niveau du gouvernement. Le représentant Michael McCaul, président républicain de la commission des affaires étrangères du Texas, a donc exprimé sa profonde inquiétude face à la situation.
