Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso sont à Moscou ce mercredi pour participer à la première session des consultations entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Russie.
Invités par le ministre russe Sergueï Lavrov, ces responsables visent à consolider les relations entre Moscou et leurs pays respectifs, qui sont tous dirigés par des autorités issues de coups d’État. La sécurité au Sahel figure en tête de l’agenda des discussions, avec des délégations incluant des experts en défense et en sécurité.
La Russie, à travers ces échanges, souhaite renforcer ses liens avec ces nations, notamment par des initiatives susceptibles d’impliquer le groupe paramilitaire Wagner ou d’autres formes de coopération.
En plus des enjeux sécuritaires, les discussions aborderont des questions économiques, notamment la création d’une banque régionale d’investissement, dont les débuts sont laborieux. Les ministres de l’AES chercheront à établir un partenariat solide avec la Russie pour favoriser le développement économique de leurs pays.
De plus, cette rencontre pourrait poser les bases d’une diplomatie concertée, permettant aux deux parties de s’exprimer d’une seule voix sur des enjeux internationaux. Cette visite témoigne de l’évolution des relations entre ces États du Sahel et Moscou, dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe.