Un nouveau scénario cauchemardesque se prépare à la frontière occidentale de Vladimir Poutine, mais il pourrait ne pas être aussi clair que le prédisent certains analystes.
La mer Baltique pourrait bientôt devenir une région dominée par l’OTAN, même si tout n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. L’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 a finalement donné la dernière impulsion à l’adhésion à l’OTAN de deux pays européens retenus de longue date. La Finlande et la Suède ont choisi de rejoindre l’alliance, mais leurs chemins vers l’admission ont emprunté deux voies différe.
Vladimir Poutine a «échoué» dans sa tentative d’affaiblir l’Alliance, a estimé, lundi 11 mars, son secrétaire général Jens Stoltenberg. «Lorsque le président Poutine a lancé son invasion (de l’Ukraine) il y a deux ans, il voulait moins d’Otan et plus de contrôle sur ses voisins. Il voulait détruire l’Ukraine comme Etat souverain, mais il a échoué», a-t-il déclaré. «L’Otan est plus grande et plus forte», a-t-il ajouté lors d’un point de presse avec le Premier ministre suédois.
L’utilité de la Suède en tant qu’alliée est primordial. La Suède peut servir de voie terrestre pour appuyer la Norvège ou la Finlande si la Russie entrait en guerre avec l’OTAN. Mais surtout, l’adhésion de la Suède a permis à l’alliance défensive de prendre le contrôle de la mer Baltique. Le cauchemar de Poutine








