La ministre britannique Tulip Siddiq a démissionné le 14 janvier, conséquence d’une polémique grandissante l’accusant de corruption.
En poste chargée de la lutte contre la corruption, elle est soupçonnée d’avoir bénéficié de sa relation familiale avec l’ancienne Première ministre bangladaise, Sheikh Hasina, qui a été évincée du pouvoir en août 2024.
Siddiq est citée dans deux enquêtes menées au Bangladesh, dont l’une concerne un accord entre le Bangladesh et la Russie pour la construction d’une centrale nucléaire, ainsi qu’une affaire de détournement de terres près de Dacca.
Bien qu’un gendarme de l’éthique gouvernementale ait conclu qu’aucun conflit d’intérêts ni infraction financière n’avaient été commis, Tulip Siddiq a choisi de démissionner, se déclarant innocente tout en regrettant d’être devenue une « distraction » dans le débat politique.
Sa démission fait suite à celle de Louise Haigh, ancienne ministre des Transports, en novembre, entraînée par des accusations de faux rapport de vol. Ce deuxième départ soulève des questions sur la transparence et l’éthique au sein du gouvernement du Premier ministre travailliste Keir Starmer.
