Elon Musk a récemment ravivé un ancien scandale de pédocriminalité au Royaume-Uni en accusant Keir Starmer, actuel Premier ministre et ancien procureur général, d’avoir couvert un réseau d’abus sexuels ayant touché plus de 1 400 enfants dans la région de Rotherham entre 1997 et 2013.
Musk, qui s’est vivement intéressé à la politique britannique, soutient que Starmer a permis aux gangs de violleurs de poursuivre leurs crimes sans être inquiétés, insinuant qu’il devrait faire face à des accusations pour sa supposée complicité dans ces atrocités.
Cette affaire a pendant longtemps été utilisée comme argument par l’extrême droite pour critiquer les failles de la justice et des autorités locales. En réaction aux accusations de Musk, Keir Starmer a défendu son bilan en tant que procureur en affirmant avoir appelé à des réformes pour améliorer le signalement des abus sur mineurs.
Il a également dénoncé les mensonges et la désinformation qui entourent cette question, insistant sur le fait que ceux qui exploitent ces tragédies ne se soucient que de leurs propres intérêts. Starmer a également critiqué le soutien de Musk à Tommy Robinson, figure d’extrême droite, soulignant que ce genre de rhétorique nuit davantage aux victimes qu’elle ne les aide.
Musk ne se limite pas au Royaume-Uni ; ses critiques ciblent également d’autres dirigeants européens, comme le chancelier allemand Olaf Scholz, et il a publiquement manifesté son soutien à des partis d’extrême droite, tels que l’AfD.
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Ces prises de position lui ont valu des critiques, notamment de la part d’Emmanuel Macron et du Premier ministre norvégien, qui ont exprimé des inquiétudes quant à son influence sur les affaires internes de pays étrangers. Macron a commenté cette situation à l’ouverture de la conférence des ambassadeurs, qualifiant le soutien de Musk à une « internationale réactionnaire » d’inquiétant.