La coalition du Front Commun pour le Congo (FCC), dirigée par l’ancien président Joseph Kabila, s’oppose vigoureusement au projet de révision de la Constitution récemment proposé par le président Félix Tshisekedi.
Dans un communiqué diffusé le 27 octobre, le FCC a exprimé son rejet catégorique de cette réforme, appelant le peuple congolais à se mobiliser pour y faire obstacle. Affirmant que le projet constitue une menace pour les droits et la souveraineté nationale, le FCC menace de voir les Congolais se dresser contre cette initiative qui, selon eux, cherche à miner les fondements mêmes de la nation.
Cette réaction fait écho à une tentative similaire en 2015, où Kabila, alors président, avait également tenté de modifier la Constitution avant de reculer face à l’indignation populaire et à l’opposition de l’Église. L’ancien président Kabila et son camp critiquent avec véhémence les justifications avancées par Tshisekedi pour la réforme, notamment l’affirmation selon laquelle la Constitution de 2006 aurait été rédigée par des « étrangers ».
Au contraire, le FCC insiste sur le fait qu’elle a été conçue par des Congolais représentant la diversité et les aspirations du peuple. Le FCC considère également le projet actuel comme une « machination politique » visant à détourner l’attention des problèmes de sécurité auxquels le pays fait face.
Cette opposition souligne la fragilité politique en RDC, où les tensions entre les différents camps exacerbent un climat déjà volatile, mettant en question la paix et la stabilité de la nation à l’approche d’échéances politiques cruciales.
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