Lors d’une récente célébration du 249e anniversaire de l’indépendance des États-Unis, organisée à l’ambassade des États-Unis à Lomé, le nouveau chargé d’affaires Richard Michaels a abordé la délicate question des restrictions de visas qui affectent actuellement les voyageurs togolais.
Cet événement du 18 juin a permis au diplomate de clarifier la position de Washington tout en se montrant ouvert à des solutions collaboratives avec les autorités togolaises.
Les origines des restrictions de visas
Michaels a expliqué que la suspension partielle des visas de non-immigrant résultait de statistiques inquiétantes montrant un taux élevé de dépassements de visas par les ressortissants togolais aux États-Unis.
Il a fait référence à une proclamation présidentielle américaine qui identifiait cette tendance comme créant des difficultés opérationnelles pour les services d’immigration et des préoccupations potentielles en matière de sécurité. Le diplomate a souligné que ces mesures reflétaient la politique d’immigration américaine dans son ensemble plutôt qu’un grief spécifique envers le Togo.
Voie vers la résolution
Malgré les restrictions, Michaels a adopté un ton constructif, affirmant son espoir de « trouver des mesures concrètes avec le gouvernement togolais pour résoudre ce problème ». Ses remarques suggèrent des pistes de coopération, notamment un renforcement des procédures de contrôle des visas ou des accords bilatéraux sur le respect des règles d’immigration.
Cette ouverture diplomatique intervient à un moment stratégique, alors que le Togo renforce ses liens avec les pays anglophones après son adhésion au Commonwealth.