Cette affaire de recensement de réserves administratives a engendré plusieurs interrogations et inquiétudes au sein la population du Grand Lomé. Pour éclairer les zones d’ombre, le ministre de l’Administration territoriale, Colonel Awaté Hodabalo s’est prononcé. Dans sa déclaration, il insiste sur la légalité, la transparence et l’équité du processus.
Face à une situation d’occupation illégale massive, le gouvernement togolais a engagé un processus rigoureux pour reprendre le contrôle des réserves administratives, un patrimoine essentiel au développement des collectivités locales. Ces espaces, destinés aux équipements publics comme les écoles, les centres de santé et les marchés modernes, voient actuellement 68% des domaines de l’État illégalement occupés, bloquant ainsi de nombreux projets structurants.
Un processus méthodique et transparent
L’opération a débuté par un recensement complet dans le district autonome du Grand Lomé, suivie d’une campagne de vérification terrain et d’implantation de panneaux d’identification entre septembre et octobre 2025. Le ministre de l’Administration territoriale, le Colonel AWATÉ HODABALO, a ensuite instruit les maires des 13 communes concernées de collecter les preuves de légalité auprès des occupants, acceptant divers documents officiels tels que les arrêtés d’attribution, les contrats de bail et les plans parcellaires.
Dernier délai pour les occupants des réserves administratives
Alors que l’ultimatum du 20 novembre 2025 est arrivé à échéance, les retardataires disposent d’un délai très court pour déposer leurs justificatifs en mairie, avec une date limite fixée au 26 novembre pour la transmission des dossiers. Les services compétents procéderont ensuite à une analyse technique rigoureuse de chaque dossier afin de distinguer les occupations légales des situations irrégulières.
Un appel au civisme et à la responsabilité
Le gouvernement appelle à la responsabilité individuelle et collective, soulignant que les réserves administratives constituent le socle du développement local. Le message est clair : les tentatives d’intimidation, de chantage ou de manipulation ne modifieront ni la loi ni la procédure en cours.
Le gouvernement rassure que chaque dossier sera examiné avec équité et transparence. « Le Gouvernement rassure : Personne ne sera lésé. Chaque dossier sera examiné avec équité, transparence et dans le strict respect des textes« , lit-on dans la déclaration.