Un tournant diplomatique semble se profiler dans la guerre en Ukraine. Selon le chancelier allemand Friedrich Merz, Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devraient se rencontrer dans les deux prochaines semaines pour un tête-à-tête décisif.
Cette annonce fait suite à un appel téléphonique entre Poutine et Donald Trump, le président américain, qui a confirmé l’accord de principe entre les deux dirigeants. Un sommet trilatéral impliquant Trump pourrait même suivre.
Merz a toutefois émis des doutes sur la volonté réelle du président russe, affirmant qu’il devait « avoir le courage » de participer.
Divisions persistantes sur les conditions de paix
Les discussions récentes à la Maison Blanche, réunissant notamment Emmanuel Macron et Keir Starmer, ont mis en lumière de profondes divergences.
• L’Europe exige un cessez-le-feu préalable avant toute signature d’accord.
• Moscou rejette cette condition, préférant négocier un règlement immédiat.
• La Russie demande à l’Ukraine de céder une partie de son territoire, une concession jugée inacceptable par Kiev.
L’OTAN et l’UE maintiennent la pression
Emmanuel Macron a insisté pour que l’Ukraine conserve une armée robuste afin de se défendre durablement. De son côté, Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN, a menacé Moscou de nouvelles sanctions économiques et douanières si les négociations venaient à stagner. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a ajouté une priorité humanitaire : le retour des enfants ukrainiens enlevés par la Russie. Donald Trump a appuyé cette demande, qualifiant la question de « priorité mondiale ».
Vers un sommet décisif ?
Si la rencontre entre Zelensky et Poutine se confirme, elle pourrait marquer une étape majeure dans les efforts de médiation internationale. Mais l’issue dépendra de la capacité des deux camps à dépasser leurs lignes rouges.