La Convergence patriotique panafricaine (CPP) a apporté son soutien au régime parlementaire togolais et a appelé à des réformes cruciales pour le consolider. Lors de sa reprise politique, le 25 octobre 2025 à Agoènyivé, le parti a mené une analyse approfondie du modèle institutionnel en place depuis un an et demi. Le président du CPP, Adrien Béléki Akouété, a réaffirmé l’engagement de son parti envers ce système, pierre angulaire de son programme depuis les années 1990.
La direction du parti a apprécié plusieurs résultats positifs du système actuel. Elle a notamment salué le dialogue politique permanent entre les différentes institutions de l’État et le contrôle démocratique du gouvernement par l’Assemblée nationale. Selon eux, cela constitue un fondement de stabilité institutionnelle ancré dans la légitimité parlementaire. La CPP considère ce cadre comme une véritable opportunité d’approfondir les pratiques démocratiques et de construire un État plus transparent et responsable envers ses citoyens.
Cependant, le parti n’a pas hésité à relever des défis importants. Il a souligné des problèmes sous-jacents tels que la faiblesse persistante des partis politiques, l’absence d’une culture démocratique profondément ancrée au sein de la population et le risque d’instabilité politique en l’absence de majorité parlementaire claire.
Selon le président Adrien Béléki Akouété, ces faiblesses ne sont pas insurmontables. Il a soutenu qu’elles peuvent être efficacement corrigées par une réforme profonde des pratiques politiques et un effort résolu de moralisation de la vie publique. La solution, du point de vue de la CPP, réside dans un dialogue constructif et la recherche collective d’un terrain d’entente.
Le parti est fermement convaincu que les partis politiques doivent eux-mêmes servir de pilier central à un système parlementaire fonctionnel, en assumant le rôle d’éducation civique, en promouvant la transparence et en renforçant la responsabilité politique.
Dans un dernier appel à la mobilisation, le CPP a invité tous les acteurs politiques, les organisations de la société civile et la population en général. Ils ont appelé à un effort collectif pour consolider la démocratie parlementaire togolaise par un dialogue continu et un esprit de tolérance. Le parti a notamment désigné le Cadre permanent de concertation (CPC), créé par la Conférence nationale pour la consolidation de la paix (CNAP), comme la plateforme idéale pour ces discussions essentielles.
