Réforme constitutionnelle en RDC : Le président Tshisekedi sous le feu de l’opposition

Lors d’un déplacement à Kisangani, le président congolais Félix Tshisekedi a abordé le sujet sensible de la révision constitutionnelle, soutenue par son parti, l’UDPS. Selon le chef de l’État, la Constitution actuelle est « dépassée » et nécessite des modifications pour mieux répondre aux enjeux contemporains.

Il a annoncé un processus de révision pour l’année prochaine, ce qui a entraîner des réactions vives de la part de l’opposition et d’une partie de la société civile, qui craignent que ce projet ne soit qu’un stratagème pour prolonger son mandat.

Les critiques affirment que, face aux crises économiques et sécuritaires que traverse le pays, Tshisekedi privilégie des ambitions personnelles au lieu de se concentrer sur des questions cruciales telles que la pauvreté et le chômage.

Dans les clarifications fournies par la porte-parole de la présidence, Tina Salama, il a été mentionné que le président signera bientôt une ordonnance définissant l’objet de cette révision, ainsi que la composition de la commission qui travaillera sur le texte en 2025.

L’angoisse autour de la limitation des mandats présidentiels demeure centrale dans ce débat ; actuellement, l’article 220 de la Constitution empêche un président de faire plus de deux mandats, et tout changement nécessiterait une modification constitutionnelle complexe.

Les observations de Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence nationale épiscopale du Congo, présentent une certaine prudence sur le projet, notant que le président a assuré qu’il n’avait pas l’intention de s’éterniser au pouvoir.

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