Lomé Actu, 13 septembre 2024- Une soixantaine de détenus de la prison centrale de Makala à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), sont actuellement jugés par un tribunal militaire suite à une tentative d’évasion survenue récemment.
Parmi les accusations portées contre eux figurent des actes de vandalisme, des viols, des destructions de biens et des incendies volontaires. L’audience qui se tiendra lundi prochain promet d’être cruciale pour déterminer les conséquences de ce grave incident, qui a mis en lumière les conditions pénitentiaires et les violences subies par les détenus.
Le procès a été marqué par des témoignages percutants, notamment celui d’une victime qui a révélé qu’une majorité des 320 femmes détenues ont été agressées pendant les événements. Selon ses déclarations, des groupes d’hommes armés sont intervenus, causant de graves atteintes à la dignité des femmes.
En réponse, l’État congolais a uniquement proposé quelques mesures préventives sans véritable prise en charge psychologique, ce qui suscite de vives critiques. Les avocats des accusés soulèvent également des doutes sur l’implication réelle de certains d’entre eux, tandis que les victimes espèrent obtenir justice et une reconnaissance des manquements de l’État dans leur protection.
