Neuf détenus se sont évadés de la prison de Nioki, située dans le territoire de Kutu en province de Mai-Ndombe, République Démocratique du Congo, lors d’une opération de nettoyage des lieux, profitant de l’opportunité pour s’enfuir.
Alors que cinq d’entre eux ont été retrouvés, les autorités locales poursuivent activement la recherche des quatre fugitifs restants.
Cet incident met en lumière les conditions de détention alarmantes de l’établissement, décrit par des membres de la société civile comme un véritable « cachot », avec des cellules surpeuplées et étouffantes, sans ventilation adéquate.
Fidèle Lizorongo, président de la société civile de Nioki, souligne la nécessité urgente d’améliorer les infrastructures, déplorant l’absence de clôtures sécurisées et les murs dégradés qui rendent la prison vulnérable aux évasions.
Face à cette situation, la société civile appelle à la construction de prisons modernes et à la mise en œuvre de réformes dans le système carcéral de Mai-Ndombe.
Ils exigent une enquête approfondie sur cette évasion et que des responsables soient tenus pour compte, tout en insistant sur l’importance d’améliorer les conditions de vie des détenus, qui sont aujourd’hui inacceptables.
Le manque de respect des normes de détention souligne l’urgence d’une intervention concertée, qui pourrait non seulement préserver la sécurité des établissements pénitentiaires, mais également servir de catalyseur pour des réformes durables dans l’ensemble du système judiciaire congolais.
