RDC / Massacre de Goma : Plusieurs hauts responsables militaires pointés du doigt !

Dans un rapport publié le 11 décembre 2024, Amnesty International accuse des hauts responsables de l’armée congolaise d’avoir joué un rôle actif dans le massacre de Goma, qui a eu lieu le 30 août 2023.

L’ONG exige une enquête approfondie et des poursuites judiciaires contre ceux qu’elle considère comme responsables de ces crimes contre l’humanité.

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Ce jour-là, les forces de sécurité congolaises avaient ouvert le feu sur des manifestants demandant le retrait de la MONUSCO, la mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo, entraînant la mort d’au moins 56 personnes et faisant plus de 80 blessés. Les autorités avaient initialement justifié cette violence par une « bévue » de quelques soldats.

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Amnesty International a révélé que les incidents du 30 août dépassaient le cadre d’une simple erreur et a identifié trois officiers de haut rang, dont l’ancien gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima Kongba, comme étant impliqués dans cette répression sanglante.

L’ONG a critiqué le manque de sérieux dans les enquêtes précédentes et a appelé à un examen complet de la chaîne de commandement. À ce jour, seuls six officiers ont été jugés, et Amnesty estime que des irrégularités ont entaché ces procès.

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L’organisation appelle également la communauté internationale à faire pression sur les autorités congolaises pour garantir une enquête indépendante et impartiale, afin de rendre justice aux victimes du massacre.