À l’approche de la formation d’un gouvernement d’union nationale en République Démocratique du Congo (RDC), les communautés pygmées, souvent marginalisées, revendiquent une place significative dans les instances décisionnelles du pays.
Le 10 avril à Kinshasa, leurs porte-paroles ont exprimé leur frustration face à une exclusion historique des dialogues politiques et ont appelé à la reconnaissance de leurs droits civiques et politiques. Richard Bokatola, représentant des pygmées, a souligné leur rôle fondamental en tant que gardiens du bassin du Congo et a insisté sur leur besoin urgent de participer pleinement à la gestion des affaires publiques.
Alors que la RDC se prépare à un changement politique majeur, les pygmées espèrent que cette occasion leur permettra de mettre fin à des décennies d’isolement et d’ignorer leurs préoccupations. Ils portent un message fort à la communauté internationale, demandant une aide pour faire respecter leurs droits et promouvoir l’égalité et la justice sociale.
Leur situation soulève des questions cruciales sur la volonté du gouvernement de construire une nation véritablement représentative de toutes ses composantes, tout en respectant les engagements internationaux relatifs aux droits des peuples autochtones, dont la RDC est signataire.
