Jean-Marc Kabund, ancien chef de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), fait un retour marquant dans la politique congolaise en lançant la Coalition de la Gauche Congolaise (CGC) à Kinshasa le 18 juin.
Cet évènement intervient quatre mois après sa libération partielle de prison, et vise à rassembler divers micro-partis et mouvements d’opposition autour d’un objectif commun : rompre avec le système politique actuel qu’il décrit comme « prédateur » et « corrupteur ».
Dans son discours, Kabund a dénoncé les failles du système en place et a plaidé pour une rupture totale, déplorant les tentatives infructueuses d’améliorer les choses de l’intérieur.
Au cours de son discours devant une foule enthousiaste de partisans, Kabund a positionné la CGC comme une alternative « antisystème » et a affirmé que son initiative représente une véritable « déclaration de guerre à l’ordre ancien ».
Pour résoudre la crise sécuritaire persistante en RDC, il a proposé deux voies de dialogue : l’un entre Kinshasa et Kigali, supervisé par la communauté internationale, et l’autre entre Congolais pour favoriser la cohésion nationale.
Kabund a également exhorté le président Félix Tshisekedi à libérer rapidement les prisonniers politiques et à éviter l’instrumentalisation de la justice, tout en appelant à un dialogue urgent avant qu’il ne soit trop tard.