Que retient-on du financement de la Banque Mondiale au projet RESPITE ?

Le RESPITE, un projet régional d’intervention d’urgence en énergie solaire s’est vu gratifié d’un montant de 60 millions de la part de la Banque Mondiale. Un accord signé entre Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances, et Coralie Gevers, directrice des opérations de la BM pour le Togo. Que comprendre concrètement de ce financement ?

Concrètement, le projet prévoit la construction d’une centrale solaire de 25 MWc avec 40 MWh de stockage batteries à Dalwak, à Dapaong comprenant une ligne d’évacuation de l’énergie. Il permettra l’électrification d’environ 60 localités rurales dans la région des Savanes et renforcera ainsi les efforts du programme d’urgence de renforcement de la résilience dans la région des Savanes.

La seconde composante concerne l’électrification rurale avec l’installation de 1.853 lampadaires pour l’éclairage public et le raccordement d’environ 12.100 ménages. 

Comme l’a rappelé Coralie Gevers, l’Afrique de l’Ouest enregistre l’un des taux d’électrification les plus bas (avec 220 millions de personnes vivant sans accès), associé à des coûts d’électricité parmi les plus élevés d’Afrique subsaharienne.

Plusieurs personnalités étaient présentes à la cérémonie de signature de la convention parmi lesquels Fili Sissoko représentant de la BM à Lomé, et Mila Aziable ministre déléguée auprès du président de la République chargée des Mines et de l’Energie.

Coralie Gevers s’est également entretenue avec Sandra Johnson, la secrétaire générale de la présidence de la République et Gouverneur de la BM pour le Togo.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer

Adblock détecté

N'hésitez pas à nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité !