Pour de nombreux adultes africains, à l’instar des Togolais, et surtout les femmes, peu de questions suscitent autant d’appréhension que l’inévitable « Quand te marieras-tu ? » de la part de tantes bien intentionnées mais tenaces.
Ces matriarches sont armées de conseils non sollicités et d’opinions inébranlables. Elles considèrent souvent le mariage comme l’accomplissement ultime de la vie. Si vous en avez assez d’esquiver cette question lors des réunions de famille, voici quelques moyens diplomatiques mais efficaces de répondre sans offenser.
Astuces pour éviter le « Quand te marieras-tu ? »
1. La défense du timing divin
Une réponse classique et infaillible : « Le temps de Dieu est le meilleur. »
Cette réponse est vague, respectueuse et spirituellement inattaquable. Elle prend en compte leur inquiétude tout en laissant entendre que la situation est hors de votre contrôle, vous offrant ainsi la paix jusqu’au prochain événement familial.
2. Inverser les responsabilités
Inversez la situation avec une réponse enjouée mais percutante : « Ah, tante, tu n’as pas encore trouvé quelqu’un pour moi ? »
Cela leur transfère le fardeau et les plonge dans un carnet d’adresses de prétendants potentiels. Profitez de ce moment de distraction pour vous échapper avant qu’ils ne commencent à énumérer des noms.
3. Priorisez vos ambitions
Pour un ton plus sérieux, concentrez-vous sur vos objectifs : « En ce moment, je me concentre sur ma carrière, mon entreprise et mon développement spirituel. »
Les tantes africaines accordent peut-être la priorité au mariage, mais elles respectent aussi l’effort. Cette réponse vous offre un répit temporaire, surtout si elle est formulée avec une sincérité assurée.
4. Le doux retour à la réalité
Pour les personnes audacieuses, une réponse pleine de tact peut faire des merveilles : « Tante, tu t’es mariée tôt, mais est-ce que ça a empêché ton mari de te stresser ? »
Ensuite, riez pour adoucir le choc. Cela leur rappelle subtilement que le mariage n’est pas une solution universelle et que vous êtes capable de prendre vos propres décisions.
5. Accusez l’économie (parce que pourquoi pas ?)
En cas de doute, évoquez la question universelle : « J’essaie encore de payer mon loyer, comment vais-je payer la dot ? »
Cela suscite souvent des hochements de tête compatissants ou le silence, car même les tantes ne peuvent pas contester la situation économique. De plus, cela peut dissuader les questions complémentaires si elles craignent que vous ne demandiez une aide financière.
La prochaine fois que vous serez coincé lors d’une réunion de famille, armez-vous de ces stratégies. N’oubliez pas : votre planning vous appartient, et aucune pression de votre part ne doit vous empêcher de le respecter.