Le Togo fait progresser ses efforts de sauvegarde de l’environnement maritime. Le pays prévoit d’adhérer au Fonds international d’indemnisation des dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (FIPOL).
Cette décision fait suite à la réunion du Conseil des ministres du 6 novembre 2024, au cours de laquelle un projet de loi d’adhésion a été approuvé. Cette démarche démontre l’engagement du Togo à protéger son écosystème marin des effets néfastes de la pollution par les hydrocarbures.
Renforcer la sécurité maritime dans les eaux portuaires de Lomé
Le FIPOL fournit une compensation financière pour les dommages résultant d’incidents de pollution par les hydrocarbures, soutenant à la fois la réhabilitation environnementale et les communautés affectées. Pour le Togo, adhérer à ce fonds signifie accéder à des ressources vitales pour faire face aux incidents de pollution et assurer la santé de ses eaux côtières.
Le gouvernement togolais souligne l’importance de cette adhésion, d’autant plus que le port autonome de Lomé a entraîné une augmentation du trafic maritime et des activités de transbordement. En adhérant au FIPOL, le Togo souhaite renforcer sa capacité à répondre aux déversements d’hydrocarbures et autres risques écologiques associés à l’intensification des opérations portuaires.
Le Togo a déjà mis en œuvre des réglementations nationales et adopté des conventions de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour soutenir son rôle d’État du port et du pavillon. L’adhésion au FIPOL s’appuie sur ces cadres existants. Le Togo se positionne ainsi comme un leader proactif en matière de protection de l’environnement marin.
