Les problèmes de prostate arrivent généralement autour de 50 ans chez l’homme. Parfois plus jeune si on n’en prend pas soin. Pour limiter les risques, il est conseillé d’éviter certaines boissons inflammatoires ou diurétiques.
« L’alcool n’a pas une incidence directe sur la prostate, mais comme l’alcool est pro-inflammatoire d’un point de vue général, en boire régulièrement pourrait tout de même avoir une action néfaste sur le fonctionnement de la prostate », prévient d’emblée Raphaël Gruman, diététicien-nutritionniste.
En 2016, une méta-analyse menée par des chercheurs australiens et canadiens (basée sur 340 études) publiée dans la revue BMC Cancer révélait qu’une consommation d’alcool même modérée était associée à un sur-risque de développer un cancer de la prostate.
Les hommes qui en consommaient moins de deux verres par jour avaient un sur-risque de 8 % par rapport à ceux qui n’en buvaient pas du tout. Les gros consommateurs (jusqu’à six verres par jour) avaient un surrisque de 14 % et les très gros consommateurs (plus de six verres), un sur-risque de 18 %.
Une étude japonaise, publiée dans la revue The Prostate et dont les résultats ont été présentés au congrès de l’Association européenne d’Urologie en 2019 a même montré que deux composants du café (le kawhéol et le cafestol) auraient des effets protecteurs contre le cancer de la prostate , et permettrait d’éviter les métastases en empêchant la croissance des cellules cancéreuses de la prostate résistantes aux médicaments.
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Le problème n’est pas le gaz qu’elles contiennent, mais la quantité de sucres qui y est présente. Autrement dit, les eaux gazeuses n’ont pas d’impact négatif sur la prostate, contrairement aux boissons gazeuses sucrées de type Coca, Fanta, Sprite… qui, elles, favoriseraient le risque de cancer de la prostate.
En 2012, une étude menée par des chercheurs de l’Université Lund en Suède dont les résultats ont été publiés dans l’ American Journal of Clinical Nutrition ,ont révélé que les hommes qui consommaient beaucoup de sodas ou d’autres boissons contenant du sucre ajouté présentaient en moyenne 40 % de risque de développer des formes de cancer de la prostate graves par rapport aux hommes qui n’en buvaient pas.