Une nouvelle vague de controverse frappe le Togo. La Cour d’assises de Lomé a condamné 14 détenus politiques arrêtés lors des manifestations de 2018, suscitant l’indignation des militants des droits humains.
Le procès, qui s’est tenu dans la nuit de lundi à mardi, a abouti à : 10 détenus condamnés à 10 ans de prison et 4 autres, jugés par contumace, condamnés à 20 ans de prison et à un mandat d’arrêt international
Les accusations ? « Complot contre la sûreté de l’État » et « association de malfaiteurs ».
ASVITTO condamne le procès
L’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) dénonce avec force ce qu’elle appelle un « procès arbitraire avec des condamnations prédéterminées ».
Selon l’association, le procès viole le principe juridique de la chose jugée, qui empêche qu’une affaire soit rejugée une fois jugée.
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Appels à la justice et aux réparations
ASVITTO, dirigé par Kao Atcholi, exige une enquête sur des allégations de torture, fondée sur l’ordonnance n° 158/20 de la Cour d’appel de Lomé et la mise en œuvre de l’arrêt n° 1 de la Cour de la CEDEAO. ECW/CCJ/JUD/45/2023, qui a ordonné la libération et l’indemnisation des prisonniers.
Avec cette affaire, le gouvernement togolais fait face à une pression accrue de la part des organisations de défense des droits de l’homme et de la communauté internationale.









