La Cour d’appel de Paris a récemment confirmé la mise en examen de Pascaline Bongo, la fille aînée de l’ancien président gabonais Omar Bongo, dans le cadre de l’affaire des « biens mal acquis ». Elle est soupçonnée d’avoir profité du patrimoine immobilier frauduleux accumulé par son père en France.
Malgré les protestations de son avocate, Me Corinne Dreyfus, qui dénonce un acharnement et une volonté délibérée de la mettre en examen en raison de son lien familial, la décision a été maintenue. Cependant, la défense a obtenu l’annulation des précédentes auditions de Pascaline Bongo.
Pour Me William Bourdon, avocat de Transparency International, cette manœuvre de la défense est une « bataille d’arrière-garde » visant à éviter un procès inévitable. Malgré l’incertitude quant à la date d’un éventuel procès, cette affaire des « biens mal acquis » remonte à 17 ans. Les membres de la famille Bongo font face à des accusations persistantes concernant leur implication présumée dans l’accumulation frauduleuse de biens immobiliers en France.
