Lomé Actu, 07 septembre 2024- Chaque année, la rentrée littéraire française est marquée par l’annonce des sélections pour les prestigieux prix littéraires tels que le Goncourt, le Renaudot ou le Femina.
Cette fois-ci, le panorama littéraire se distingue par une représentation significative d’auteurs africains. Les écrivains Gaël Faye, Kamel Daoud, Abdellah Taïa et Ruben Barrouk sont en compétition, illustrant l’ouverture des éditeurs francophones envers des voix issues du continent. Gaël Faye, déjà couronné du Prix Goncourt des Lycéens en 2016, fait son retour avec « Jacaranda », une œuvre explorant le silence au Rwanda.
À ses côtés, Kamel Daoud présente « Houris », une chronique poignante des turbulentes années 1990 en Algérie. La liste des nominés, qui compte au total seize auteurs, est donc un reflet de la diversité littéraire qui émerge aujourd’hui. Abdellah Taïa, avec « Le bastion des larmes », et Ruben Barrouk, dont le premier roman « Tout le bruit du Guéliz » s’inspire de ses racines marocaines, viennent compléter ce contingent dynamique.
Ce mélange d’expériences et de récits offre une belle illustration des récits africains contemporains sur la scène littéraire francophone, et annonce une compétition prometteuse. Les prochaines échéances, de la deuxième liste le 1er octobre aux finalistes du 22 octobre, ne feront qu’accroître l’excitation autour de ces talents émergents. Qui aura la chance de décrocher le prestigieux prix le 4 novembre ? Nous y reviendrons.
