Lomé Actu, 23 octobre 2024 – L’état des prisons togolaises est sous surveillance alors que le ministre de la Justice Mipamb Nahm-Tchougli a récemment visité la prison civile de Dapaong. Cet établissement de l’époque coloniale est confronté à de graves problèmes de sécurité, notamment en raison de son manque de clôtures.
Conditions alarmantes à la prison de Dapaong
Le lundi 21 octobre 2024, la visite du ministre dans la région des Savanes, à environ 600 km au nord de Lomé, a révélé des conditions préoccupantes à la prison de Dapaong. Le directeur Potchona Simgalilé a souligné les besoins urgents de l’établissement, de l’absence de clôture de sécurité à l’absence de réglementation en vigueur.
« En effet, la prison civile de Dapaong, qui s’étend sur plus d’un hectare, souffre d’un manque de clôture, ce qui constitue un véritable défi pour l’administration pénitentiaire, nécessitant des efforts accrus pour sécuriser le site », a déclaré le ministère de la Justice.
Surpopulation et risques sanitaires
La surpopulation reste une préoccupation pressante, contribuant aux problèmes de santé et de survie des détenus. Le ministre a reconnu la nécessité de mesures immédiates pour réduire la congestion. « Les ressources financières sont limitées, mais il est crucial de repenser notre système pénitentiaire », a déclaré le ministre Nahm-Tchougli.
En plus de s’attaquer aux conditions matérielles, le ministre a également évoqué l’importance d’élaborer des textes juridiques adaptés aux valeurs et réalités locales. Il a encouragé la solidarité au sein du système judiciaire pour améliorer l’efficacité et mieux utiliser les ressources.
La tournée du ministre Nahm-Tchougli se poursuivra dans d’autres régions, offrant une évaluation complète des 14 prisons du Togo. Cette initiative ouvre ainsi la voie à l’amélioration du bien-être des détenus et des conditions de travail du personnel.
