Presse : Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) plaide en faveur de Ferdinand Ayité
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) s’est adressé aux autorités togolaises dans le cadre des poursuites judiciaires contre Ferdinand Ayité et Isidore Kouwonou. Celles-ci sont appelées à abandonner toutes les poursuites judiciaires contre les journalistes.
Les deux journalistes ont été convoqués à la Haute Cour de Lomé pour un procès qui devrait le 8 mars. Les autorités en veulent à Ayité d’avoir insulté les autorités publiques dans les reportages du journal L’Alternative. Kouwonou, rédacteur en chef du journal, aurait participé à ce délit présumé de son DP.
Les documents judiciaires citent des articles du code pénal togolais. Ils sont relatifs à l’insulte criminelle, à la diffusion de fausses nouvelles et à la rédaction de fausses nouvelles, passibles de peines de prison et d’amendes.
Le CPJ a déclaré que les autorités togolaises doivent cesser de harceler juridiquement Ferdinand Ayité et Isidore Kouwonou. Ils devraient travailler librement.
Les commentaires journalistiques sur des questions d’intérêt public ne devraient jamais être criminalisés, et les convocations délivrées à ces journalistes devraient être supprimées immédiatement
Angela Quintal, coordinatrice du programme Afrique du CPJ, à New York
Selon les documents judiciaires, Ayité et Kouwonou ont publié de « fausses nouvelles ». Ils l’auraient ensuite distribuées sur les médias sociaux. Cela serait susceptibles de « troubler la paix publique ».