La Cour suprême a récemment publié une liste provisoire des candidats retenus pour la présidentielle prévue le 28 décembre 2025, après avoir examiné un total de 51 dossiers de candidature. Ce processus marque une étape cruciale dans la transition politique du pays, alors que la classe politique aspire à tourner la page de cette période transitoire.
Parmi les neuf candidats sélectionnés figurent des personnalités telles que Mamadi Doumbouya, actuel président de la Transition, ainsi que d’autres figures politiques comme Abdoulaye Yéro Baldé du Front démocratique de Guinée, Makalé Camara du Front pour l’alliance nationale, et Ibrahima Abé Sylla de la Nouvelle génération pour la République.
L’absence de grands noms de l’opposition, notamment l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, pourrait donner un avantage significatif à Doumbouya, qui se présente pour la première fois à une élection présidentielle.
Mamadi Doumbouya, âgé de 40 ans, a accédé au pouvoir en 2021 à la suite d’un coup d’État militaire et avait initialement promis de restituer le pouvoir aux civils, s’engageant à ne pas se porter candidat lors des élections. Cependant, cette promesse semble désormais oubliée, surtout après les réformes constitutionnelles récentes qui ont renforcé les spéculations sur sa candidature.
Bien qu’il n’ait jamais officiellement déclaré son intention de se présenter, sa présence sur la liste des candidats et le contexte politique actuel laissent peu de place au doute : il est désormais le candidat favori pour remporter la présidence. Cette situation soulève des interrogations sur l’avenir démocratique du pays et sur les véritables intentions de Doumbouya face aux aspirations populaires pour un retour à la démocratie.
