Présidentielle en Tunisie : Les opposants confrontés à un dilemme

Lomé Actu, 04 juillet 2024- Le président tunisien Kaïs Saïed a annoncé la tenue du premier tour de l’élection présidentielle le 6 octobre prochain. Une situation qui provoque un débat intense et une incertitude au sein de l’opposition.

Ces derniers se retrouvent actuellement à devoir décider s’ils participeront ou non au scrutin. Accusé de dérive autoritaire depuis son arrivée au pouvoir en 2019, Saïed a fait emprisonner plusieurs figures de l’opposition, créant un climat de suspicion et d’incertitude.

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Le Front du Salut National, principale coalition d’opposition, a décidé de boycotter le scrutin, dénonçant un simulacre électoral. Le Parti Destourien Libre, quant à lui, pourrait se présenter avec sa dirigeante Abir Moussi, actuellement en prison, malgré les conditions jugées injustes par de nombreux observateurs.

Le politologue Hatem Nafti met en lumière les conditions qui rendent impossible un scrutin serein et impartial. La pression sur les médias, l’absence d’indépendance de l’instance électorale et l’absence de liberté d’expression créent un climat de terreur qui empêche tout débat public véritable.

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L’avenir de la démocratie tunisienne reste incertain, l’élection présidentielle s’annonçant comme un moment crucial pour l’avenir du pays.

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