Le Représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Leonardo Santos Simão, a récemment effectué une visite de 48 heures en Côte d’Ivoire, en préparation de l’élection présidentielle.
Cette mission préélectorale était particulièrement attendue par les partis d’opposition, qui se sont empressés de faire part de leurs inquiétudes concernant la transparence du processus électoral.
Au cours de ses rencontres, Simão a recueilli plusieurs doléances, notamment sur la nécessité de réviser la liste électorale, de rétablir des leaders politiquement exclus et de reformer la Commission électorale, jugée trop proche du pouvoir en place.
Bien que l’ONU ait écouté les préoccupations exprimées, Simão a dû préciser que l’organisation ne pouvait pas s’impliquer directement dans la politique intérieure du pays.
En tant que médiateur, il a cependant appelé les acteurs politiques ivoiriens à favoriser un climat de tolérance et à s’engager pour des élections pacifiques et transparentes.
Malgré les espoirs placés dans cette mission, beaucoup d’observateurs perçoivent cette démarche comme une formalité diplomatique sans véritable capacité d’intervention pour résoudre les problèmes soulevés par l’opposition.
