À l’approche de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire en octobre 2025, la France exhorte le président Alassane Ouattara à engager un dialogue avec l’opposition, notamment Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, afin d’apaiser des tensions politiques croissantes.
Le climat se tend alors que plusieurs figures clés ont été retirées de la course électorale, augmentant les craintes de troubles. Paris insiste sur la nécessité d’une révision de la liste électorale et d’une inclusion des acteurs politiques pour garantir un processus électoral serein.
Cette pression s’accompagne de préoccupations formulées par les Nations Unies, qui avertissent que l’absence d’un vrai dialogue entre le gouvernement et l’opposition pourrait mettre en péril la stabilité politique du pays.
Malgré ces recommandations, le gouvernement ivoirien a rejeté les appels au dialogue, notamment ceux portant sur la liberté de manifestation, affirmant que les libertés publiques ne connaissaient aucune restriction en contradiction avec la Constitution.
De récents incidents, tels que la condamnation d’un syndicaliste pour avoir tenté de manifester et les menaces proférées à l’encontre de membres de l’opposition, soulignent un climat d’intimidation croissant.
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Alors que la Côte d’Ivoire semble se diriger vers une crise pré-électorale, les références à des blocages institutionnels et à la nécessité de rétablir le dialogue sont de plus en plus pressantes. Cela laisse planer des incertitudes quant à la légitimité et à la paix durant les futures élections.